famille Balleyguier

famille Balleyguier

Pourquoi ce site ?

 

Vous êtes né(e) Balleyguier. Ou bien votre maman est née Balleyguier. A moins que vous ne soyiez l'heureux conjoint d'un ou d'une Balleyguier. Dans les trois cas, ce site est fait pour vous. Je le crée aujourd'hui en l'honneur de la famille Balleyguier, notre famille, afin que soit conservés et partagés par leurs descendants les souvenirs, souvent émouvants, que nos anciens ont laissé de leur passage sur terre. Mais aussi pour que jeunes et moins jeunes de la famille, à l'âge d'internet, puissent échanger via ce fabuleux medium et découvrir qu'au-delà d'un patronyme, ils partagent peut-être des valeurs et des passions aussi authentiques que celles des aînés qui les ont précédés.

 

La vente de la maison d'Adissan en 2010, qui fut celle de Madeleine Balleyguier et du Colonel Serre, et où Georges Balleyguier passa la fin de sa vie, a rapatrié chez moi une somme considérable de documents, de lettres, de photos, de dessins, qui s'ajoutent à ceux que je possédais déjà de mon père et de mon grand-père, et qui sont les traces laissées par ceux qui nous ont précédé. En premier lieu Georges et Mélanie, et leurs cinq enfants dont la plupart de ceux qui portent notre nom aujourd'hui descendent en ligne directe, mais aussi Pierre, le frère de Georges, Delphin et Odalie, ses parents, Eugène dit Loudun, son oncle, et plus haut dans l'arbre Ferdinand, Jean....

 

Nous savons que les Balleyguier sont d'anciens artisans tanneurs établis à Saint Bonnet le Château (Haute-Loire) dont un descendant plus lettré que les autres émigra un jour à Loudun (Haute Vienne) à la fin du 18ème siècle avant de se fixer à Paris au début du siècle suivant. Les souvenirs que nous possédons d'eux renvoient l'image d'une famille unie, chrétienne et patriote, soucieuse de prendre l'ascenseur social de son époque. Ce sont souvent des artistes, qu'ils soient musiciens (Delphin), hommes de lettres (Eugène), architectes (Georges, François, Jacques...) ou artistes peintres (Mélanie). Ce sont parfois des pionniers (Henri), de brillants hommes d'affaires (André) ou des militaires (Jacques, Michel). Ce sont toujours des gens de foi, qui aimaient leur pays et en ont vécu les déchirements dans les conflits meurtriers des cent cinquante dernières années.

 

J'ai l'ambition de publier sur ce site des documents, des lettres, des photos en ma possession qui rendent compte de ce qu'ils étaient, et j'invite bien entendu mes oncles et tantes, mes cousins et cousines, mes neveux et nièces qui disposeraient eux aussi de tels trésors à les mettre en ligne en s'adressant à moi. En ce qui me concerne, deux projets immédiats me tiennent particulièrement à coeur. Ils concernent Mélanie, pour laquelle j'ai une tendresse particulière.

 

Nous "fêterons" (si l'on peut dire..) en 2014 le centenaire du début de la Première Guerre mondiale, qui a fortement marqué la famille. J'ai retrouvé dans mes archives le manuscrit d'un long journal (250 pages environ) commencé par Mélanie au début de la guerre de 40 et terminé après 1945. il s'intitule "Les trois guerres de grand-mère". Ecrit à destination de ses petits-enfants, ce document relate sa vie et  celle de sa famille, depuis la guerre de 1870, qu'elle connut enfant, jusqu-à celle de 1939, qu'elle vécut péniblement jusqu'à la victoire finale. La première partie (guerre de 1870) est anecdotique. la seconde concerne la Première Guerre mondiale, qui vit ses quatre garçons, son mari et son gendre mobilisés, et la vit courant d'un bout à l'autre du pays au chevet de ses enfants blessés mais aussi de tous les blessés, car elle avait posé ses pinceaux pour se faire infirmière. La troisiéme partie (la guerre de 1939-1945) est peut-être la plus émouvante car elle relate l'occupation, le désarroi du pays et de la narratrice, la mort de son mari (1944) avant la délivrance finale  Certains parmi vous (les plus anciens sans doute) connaissent peut-être ce document. Je ne le connaissais pas, et c'est peu dire que sa lecture m'a beaucoup ému. Je souhaite le faire typographier en format pdf et le diffuser sur ce site pour le partager avec vous.

 

 Le deuxième projet immédiat concerne aussi Mélanie. Il vise à partager sur ce site les photos des tableaux, dessins et aquarelles qui sont aujourd'hui dispersés sur les murs ou dans les greniers de nos maisons afin de rendre hommage à son grand talent, méconnu de son temps, car Georges n'aurait jamais accepté que sa femme "travaille" (!) mais aussi de partager l'émotion suscitée par les portraits de ceux qu'elle a représentés, qui souvent sont nos parents ou grands-parents.

 

Qu'il me soit permis enfin de souhaiter que ce site favorise la réalisation d'une ambition qu'avait eu mon père avant de disparaitre, en 1996. Celle de retisser les liens familiaux des Balleyguier, si forts à la Belle Epoque, du temps de Georges et Mélanie, et qui se sont progressivement distendus au fil du temps, des déménagements, des divorces...Nous sommes nombreux, je crois, en région parisienne, et c'est peut-être ici, à Paris, que notre famille bien parisienne pourrait commencer d'apprendre à retisser ce lien.

 

Claude Balleyguier

30 décembre 2013

c.balleyguier@orange.fr