famille Balleyguier

En préparation sous format pdf.

Il s'agit de cinq cahiers manuscrits, rédigés de 1942 à la Libération par Mélanie, alors logée à Adissan avec son mari (Georges y décèdera en 1944), qui sont véritablement ses mémoires, qu'elle destine, dit-elle, à ses petits-enfants. Ce manuscrit dormait à Adissan depuis sa rédaction, ou depuis le décès de Mélanie, je ne sais. Je suis tombé dessus ce mois-ci (décembre 2013) en ouvrant les boites d'archives rapatriées d'Adissan en 2010 au moment de la vente de cette maison.

La guerre de 1870 y est racontée de façon courte et anecdotique (Mélanie avait 8 ans), celle de 1914-1918 est largement couverte, mais narrée au passé, quoique qu'avec suffisamment de détails pour qu'il soit logique de penser que Mélanie reprend là un journal qu'elle avait du tenir au jour le jour. Celle de 1939-1945 tient le plus de place. Elle est narrée au présent. C'est cette partie qui est la plus émouvante, car Mélanie est déjà âgée (80 ans), desespérée par le cours des evènements, l'absence ou la captivité de ses enfants, le départ définitif de la rue du Bac, et la maladie de son mari. Dans ce journal remarquablement écrit, la grande Histoire côtoie celle de la famille.

Je suis entrain de finir de lire ce manuscrit avec ma soeur Anne, qui, imprimé, aura largement la taille d'un livre de poche de 250 pages. Notre objectif est de le dactylographier et de le mettre en ligne dès que possible, probablement en plusieurs livraisons. 

Claude Balleyguier

30 décembre 2013